Plongé dans un sommeil ancestral un changement soudain de son bien être le réanima. Quelque peu abasourdi par ce réveil qualifions le de « brutal », il en va de soit qu’il fut surprit par se que ses yeux distinguaient à présent. Le monde avait bien évolué depuis son dernier réveil. Cette forêt, qu’il avait connu alors même qu’il était encore à l’état de gland et qu’il s’en souvenait comme étant un havre de paix, de ces doux parfums chaleureux que la nature dégageait et ces sources bienfaisantes, était en effet bien qu’un lointain souvenir.
Son réveil n’était pas ainsi un incident bénin mais bien un appel à l’aide que la nature lui lançait. En effet ce lieu oublié des hommes avait laissé place à une vision horrible aux yeux d’un ent. : les ténèbres et l’odeur putride des orcs avait pri racine.
C’est ainsi qu’il se remémora son serment que tout Onodrim doit respecter dès sa naissance :
Nous sommes les esprits de la nature, enfants d’Ilùvatar, il en est de notre devoir de protéger les forêts des déprédations des Hommes, des Orques ou autres esprits envahissants...
Ce serment réchauffa son âme attristée de ce dont il venait de contempler. Mais la mélancolie quelque brève fut-elle, laissa place à un sentiment de colère et d’incompréhension. Où était donc passées les valeurs de respect et de justices qui régnaient dans l’ancien temps ?! Puis d’une manière lente, sonore et nuancé il laissa échapper ces quelques mots :
« Il est temps… à présent… que les Onodrim… ( plus précisément les « Ents » en langue des hommes) s’éveillent et rétablissent… l’ordre et la justice… au sein de ce monde… »
Ainsi fut le commencement du renouveau des Enyd. Il s’empressa dans un premier temps de parcourir cette forêt qu’il connaissait tant, puis longea les limites de celle-ci afin d’observer les changements du monde extérieur.
C’est de cette manière qu’il entendit une bride de conversation entre deux soldats longeant la forêt : « T’a entendu la dernière […] arf se boulot de messager m’épuise […] hâte de toucher ma prime […] les alliances grandissent […] besoin d’alliés […] Ailes Gardiennes […] justice, ordre, honneur […] grouille […] en retard … ».
Restant perplexe de se qu’il venait d’entendre il prit la décision de les suivre. Tout en les suivants il posa son regard avec insistance sur les évolutions que ce monde avait vécu. Puis après un moment, il distingua au loin une imposante cité se démarquant du reste du paysage par sa beauté envoûtante, il se pressa de prendre refuge dans un petit bois non loin, afin d’y méditer. Après une longue réflexion il laissa enfin échapper ces quelques mots :
« Ils seraient fort judicieux… d’apporter nos services… à un souverain juste et bon… »
se frottant le menton lui donnant l’air d’un penseur il rajouta « Soit… une visite de la cité… s’impose donc… »
De ces mots, il commença à se diriger vers celle-ci par une marche longue et gracieuse.
Il arriva au pied de la porte principale ou deux gardes en sentinelles y étaient postés.
Ceux-ci restèrent sans voie face à cet être qui se présentait devant eux et se demandèrent si leurs yeux ne leur faisaient défauts.
L’Ent prit de suite la parole prenant une attitude noble et respectueuse envers ses interlocuteurs « Je me présente… je me nomme Fangorn… ou Sylvebarde dans votre langage. Je suis… le représentant de la race… des Onodrim… Je suis présent en ce lieu… afin de proposer… les services de mon peuple…, pouvez-vous m’indiquer… le chemin qui conduit… aux autorités …de votre cité ? »
Les deux sentinelles échangèrent de bref regards interrogateurs puis l’un deux fini par lui répondre : « heu… soit… ( quelque peu fatigué de levés sa tête vers l’Ent de fait de son imposante carrure), mon compagnons ci-présent vous escortera jusqu’au bureau de recrutement. »
L’enyd, après avoir glissé un signe de remerciement, suivit attentivement l’homme qui le guida à travers les ruelles de la cité. Il remarqua l’expression d’étonnement que les gens dégageaient à sa vue. De plus il ne pouvait s’empêcher de contempler l’architecture des bâtisses de cette cité. Mais d’un geste non violent l’homme tira l’Ent de sa rêverie et exclama : « Nous sommes à présent arrivé. Il vous suffit d’entrer, le conseil vous attend »
L’Onodrim le remercia comme il l’avait fait précédemment avec l’autre garde et se décida à entrer.
Il se présenta ainsi devant les seigneurs assis devant lui :
« Nobles seigneurs,
Je désir tout d’abord… vous remercier de m’accorder… un peu de votre temps… que je devine très précieux… J’ai pour nom elfique… Fangorn mais également… Sylvebarde dans la langue des hommes… Je suis présent… aujourd’hui… devant vous… afin de mettre mes services… à votre disposition… car j’ai eu vent… de votre soif de justice… pour cette noble cause… que nous partageons en communs… je souhaites intégrer votre confédération…»
Puis il commença à évoquer son histoire du réveil brutale, à l’écoute inattendue qu’il surprit.
Son monologue fini, celui-ci ajouta :
« Je conçois… la difficulté de votre décision… Mon royaume… il est vrai… est jeune… car celui-ci… doit reprendre racine… Mais sachez que je suis un fervent… combattant… de l’idée… d’un monde libre et démocratique…, répondant présent… au moindre… appel à l’aide… de mes compagnons… quelqu’en soit les risques… auxquels je suis confronté…
Il est temps… à présent… que je prennes congé… durant la durée… de votre délibération… »
Ainsi il venait de déposer sa requête au près de ce conseil. Il fit bien entendu un geste de courtoisie afin de signaler sa volonté de se retirer. Passant le seuil de la porte, il huma la légère brise qui venait de se lever, et se dirigea près d’un petit espace d’herbes où il prit place en s’allongeant, afin de pouvoir méditer, attendant la décision de l’assemblée.